France Bleu Cotentin – La vie des entreprises

Au début du mois de novembre, nous avons reçu la visite d’un chroniqueur de Radio France qui a réalisé une chronique audio sur notre activité.

Cette chronique a été diffusée en 5 épisodes pendant la semaine du 26 au 30 novembre, dans une rubrique intitulée « La vie des entreprises » sur France Bleu Cotentin. Vous pouvez réécouter les séquences ci-dessous:

Plaques de culture AKO-Développement version 3

J’ai récemment reçu des plaques de culture fabriquées par la société ako-développement. Elles sont en PENR (polyéthylène non réticulé) assez dense, agréé pour un usage en contact alimentaire. Je les ai achetées via la boutique aquaponie.

L’une des faces est pourvue d’un film très lisse de 3mm d’épaisseur, qui est très facile à nettoyer. J’imagine toutefois que si cette pellicule venait à être rayée, cette propriété disparaîtrait.

L’innovation principale de cette plaque est qu’elle est pré-percée en 50mm de diamètre lors de l’usinage. Les bouchons ne sont maintenus dans les trous que par 8 points, ce qui assure une bonne rigidité si on ne les découpe pas, et permet de découper à la main le nombre de trous désiré, selon une disposition que l’utilisateur peut choisir. Ainsi, on peut ouvrir les 84 trous d’une plaque de 118cm x 49cm, soit 140 emplacements/m², ou n’en ouvrir aucun si la plaque n’est pas plantée. La photo montre deux configurations, 84 trous et 42 trous en quinconce (70 emplacement/m²).

Cette plaque me semble très pratique, plus solide car moins cassante que le polystyrène. Le choix de la proposer en 50cm améliore la maniabilité par rapport à une plaque de 100 x 120cm. En revanche, si vous souhaitez suivre votre production pour chaque plaque, vous aurez deux fois plus de plaques à gérer pour la même surface totale.

Un autre détail: l’épaisseur de ces plaques est de 53mm, ce qui fait que les pots-paniers classiques de profondeur 50mm ne seront pas au contact de l’eau. Ca ne posera aucun soucis pour des plants ayant des racines assez longues, toutefois je me demande comment cela se passera pour les jeunes plants dont les racines resteront dans l’air. Un essai est en cours.

J’espère que ces quelques éléments vous auront éclairés sur ce produit ..

La ferme aquaponique au JT de TF1, le 11 novembre 2018

Le 6 novembre, je suis contacté par Antoine Delcourt, journaliste de TF1 pour le grand ouest. Il est basé à Caen, et on lui a demandé un sujet sur l’aquaponie destiné à être diffusé pendant un des journaux télévisés du week-end.

Il vient à Cherbourg principalement pour rencontrer Pascal Gaumain, le président de la société AMP (Aquaponic Management Project). Cette société est un bureau d’études qui travaille sur des appels à projet en aquaponie, plutôt des projets d’ampleur. Elle a racheté le seul élevage de saumons en pleine mer de France, Saumon de France, implanté en rade de Cherbourg.

Antoine a eu connaissance de notre existence. Il a pris contact avec moi pour essayer d’ajouter quelques images à son reportage. Son caméraman et lui sont venus à la ferme en fin de matinée, après avoir rencontré M. Gaumain. Visite rapide de nos installations, discussion sur le projet et ma vision de ce que devrait être l’aquaponie, puis début du tournage. On me demande de continuer à bosser normalement (j’installe le circuit de recirculation et la pompe dans le bac tampon), je colle et coupe du PVC.

On se place ensuite de manière à ce que les radeaux apparaissent derrière moi, et Antoine me pose des questions. Combien de fermes en activité, forces et faiblesses de l’aquaponie, intérêt pour le consommateur et placement tarifaire des produits par rapport au bio et au traditionnel. Seule cette partie a été gardée au montage.

Antoine et son caméraman ont passé 40 minutes sur place, et seul un extrait de quelques secondes a été diffusé. C’est un peu décevant, j’espérais un peu plus; toutefois le 20h de TF1 le dimanche, c’est une énorme audience. J’espère que ça contribuera à vulgariser notre mode de production.

Le sujet est à retrouver ici: JT TF1 du 11/11/2018

 

 

Des micro-pousses ??

Nous lançons dès maintenant une gamme de légumes en micro-pousses. Nous appelons micro-pousses des légumes dont la graine a germé et a produit ses premières feuilles, les cotylédons. Les cotylédons n’ont pas la même forme que les feuilles suivantes, les « vraies feuilles », et sont celles qui permettent à la plante d’utiliser la photosynthèse pour acquérir l’énergie nécessaire à son développement futur.

Pour atteindre le stade micro-pousse, la plante n’a pas besoin de photosynthèse ou d’apport racinaire de minéraux; elle n’utilise que le contenu de la graine. Nous faisons germer les graines sur du terreau agréé pour l’agriculture biologique, sans engrais, directement dans la barquette qui sera vendue. De cette manière, les micro-pousses sont vendues vivantes, et vous pouvez les conserver plusieurs jours à température ambiante, à condition de leur laisser accès à la lumière et de les arroser modérément Toutefois, au cours de leur développement, les plantes vont avoir besoin de minéraux pour pouvoir produire ses vraies feuilles. Sans apport extérieur (engrais), elles vont rapidement dépérir après avoir quelques vraies feuilles.

Les micro-pousses sont des concentrés de saveurs, de vitamines, de minéraux et d’énergie. Ceuillez-les aux ciseaux pour agrémenter vos salades ou vos plats, sans les faire cuire. Vous pouvez espérer une seconde récolte lorsque vos coupes permettront à des pousses plus tardives d’accéder à la lumière.

Notre gamme comprend actuellement des micro-pousses de betterave rouge, de basilic, de brocoli, de cresson, de petits pois, de roquette, de tournesol et de trèfle rouge. Elle est amenée à évoluer en fonction des demandes de nos clients.

N’hésitez pas à nous contacter si ces micro-pousses vous intéressent, pour connaître nos disponibilités. Tarif unique 5€ par barquette de 18cm x 14cm.

Travaux de terrassement

Dans cet article, je vais suivre l’avancée des travaux de terrassement pour la création de la ferme. Ils ont lieu sur une parcelle de 7000 m² environ, assez pentue, c’est donc pas mal de boulot pour créer une plateforme de 2000 m² qui accueillera les serres… Au final on devrait obtenir ça:

Et on part de ça:

Pour ajouter à la difficulté, il existe une grosse conduite de gaz qui passe en travers de la parcelle, à 1,50 mètre de profondeur. L’exploitant (GRT Gaz) doit être présent pendant les travaux pour protéger ses installations.

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Interview RadioFrance

On commence à parler de nous…

La Presse de la Manche et La Manche Libre (uniquement accessible en ligne sur abonnement) nous avaient déjà consacré un article chacun; c’est maintenant France Bleu Cotentin qui est venu m’interviewer à la maison. La discussion avec la journaliste a eu lieu autour de mon petit système IBC, dans la véranda.

Vous remarquerez que je zozotte, ça m’a fait bizarre car je ne l’entends plus quand je parle, mais là c’est flagrant 😉

Voici un replay de l’interview :

J’essaierai de suivre la couverture médiatique « au fil de l’eau » dans l’avenir.

Laurent

Commercialiser les poissons en aquaponie ?

C’est une question qu’il faut impérativement se poser quand on envisage une production aquaponique qui excède sa consommation personnelle, comme c’est notre cas. En fonction de la forme sous laquelle les poissons seront vendus, et du type de clientèle, la législation applicable est différente. Les contraintes sont également plus importantes, par exemple pour vendre des filets de poisson à un supermarché qui va les revendre, que pour vendre sur place des poissons vivants.

J’avais posé la question à la DD(CS)PP de mon département, et je vous livre ci-dessous la réponse de l’Administration:

COMMERCIALISATION DES PRODUITS DE PISCICULTURE en vue de la consommation humaine. Différents statuts sanitaires possibles.

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La Presse de la Manche du 12 février 2018

Dans l’édition du 12 février de La Presse de la Manche, le journaliste Jean-Philippe MASSIEU rend compte d’une interview réalisée la semaine précédente. Le principe de l’aquaponie y est présenté, et il rend compte de nos projets ainsi que de l’état d’avancement actuel. Merci pour cette publication, la première pour la presse papier…

Le lien vers l’article scanné sur Dropbox

 

Campagne de financement participatif

Nous avons lancé fin janvier 2018 une campagne de financement participatif, ou « crowdfunding » sur la plateforme TUDIGO (anciennement Bulb-In-Town). Le but de cette campagne est de récolter des fonds supplémentaires, en complément de notre plan de financement initial, pour réaliser des projets complémentaires. Une telle campagne est aussi une bonne occasion de communiquer sur notre projet auprès de nos futurs clients et auprès des institutions, et de nous faire connaître auprès des médias. Le lien vers la page est ici.

En une semaine, nous étions quasiment à la moitié de notre premier objectif, 1500€ qui nous permettraient d’ajouter à côté de la serre un poulailler, dont les pensionnaires recycleraient les déchets végétaux en œufs frais.

Cet objectif a été atteint aujourd’hui, le 3 février !! C’est une première victoire, il nous reste un mois pour atteindre les paliers suivants. Le prochain, à 3500€, permettrait d’acheter une pompe plus performante, mais plus onéreuse, que celle prévue initialement. Le but de cette acquisition est de diminuer encore nos besoins en énergie, même si notre fournisseur Enercoop nous garantit une énergie d’origine 100% renouvelable.

On compte sur vous pour relayer le projet et la campagne dans votre entourage et vos réseaux. Nous remercions chaleureusement nos contributeurs, ils sont présents dans notre Club des supporters.

Mise à jour: La campagne s’est terminée le 6 mars, avec une collecte totale de 3095€. Bien que le second palier n’ait pas été atteint, nous utiliserons le solde du budget réservé au poulailler pour acquérir une pompe à débit variable, comme prévu.

Merci encore à tout le monde

 

Vue du projet en 3D

Bonjour,

J’ai réalisé une petite animation avec Sketchup, afin que vous puissiez avoir une idée de la forme et de l’organisation dans l’espace de la future ferme. C’est trop volumineux pour être posté ici directement, mais vous pouvez y accéder via Dropbox ici.

N’hésitez pas à commenter, et critiquer, on peut encore modifier certains aspects…

A bientôt,

Laurent